Des lys délicieux
Un blog où se croisent l'humour et les humeurs du jour avec la poésie sous ses nombreuses formes, musique, textes, danse, peinture, etc.
jeudi 17 octobre 2013
mardi 24 septembre 2013
Bouteille à la mer :
Voyage, voyages…
Et c'est parti. Un blog de plus sur cette immense toile virtuelle que nous aimons au moins autant que nous abhorrons, lentement et savamment tissée tout autour de notre belle planète, et de nous-mêmes au passage, pour le meilleur et, ne nous voilons pas la face, pour son ennemi encore invaincu : le pire. Les premiers pas sont forcément difficiles et incertains mais "La nave va". Un blog pour dire d'indicible, les intimes secrets, les regrets éternels, les purgatoires du désir, les enfers de l'ego, broussailles, broutilles et vétilles, comme si le monde n'en était pas assez rempli. Bouteille à la mer pour oser, masqué, trouver les mots pour dire et les images pour voir. Bon voyage Monsieur Dubonnet, à Saint-Malo débarquez les bagages ! Mais Saint-Malo n'est ni à portée de main ni la porte à côté. Qu'importe ! Bon voyage tout de même au balancement nonchalant de ces lys que je vous souhaite délicieux.
Et c'est parti. Un blog de plus sur cette immense toile virtuelle que nous aimons au moins autant que nous abhorrons, lentement et savamment tissée tout autour de notre belle planète, et de nous-mêmes au passage, pour le meilleur et, ne nous voilons pas la face, pour son ennemi encore invaincu : le pire. Les premiers pas sont forcément difficiles et incertains mais "La nave va". Un blog pour dire d'indicible, les intimes secrets, les regrets éternels, les purgatoires du désir, les enfers de l'ego, broussailles, broutilles et vétilles, comme si le monde n'en était pas assez rempli. Bouteille à la mer pour oser, masqué, trouver les mots pour dire et les images pour voir. Bon voyage Monsieur Dubonnet, à Saint-Malo débarquez les bagages ! Mais Saint-Malo n'est ni à portée de main ni la porte à côté. Qu'importe ! Bon voyage tout de même au balancement nonchalant de ces lys que je vous souhaite délicieux.
mardi 6 novembre 2012
dimanche 28 octobre 2012
La machine à écrire
Il était une
fois une machine à écrire toute vieille et décatie qui gisait au fond d’une
armoire sous la poussière du sombre grenier d’une belle demeure de campagne, un
manoir.
Cela faisait
bien longtemps que l’on n’avait plus entendu le cliquetis de ses touches, son
cordon électrique, car elle avait été électrique, était enroulé autour de son
corps, son couvercle avait disparu, on n’avait jamais su où. Son propriétaire en
tapant dessus des textes inextricables avait longtemps rêvé du Goncourt et de
quelques autres jolies récompenses mais rien du genre ne s’était jamais
produit, il était resté dans l’ombre, regrettant quelquefois ses choix,
regardant passer le temps qui lui, ne lui passait rien. Ses journées
s’écoulaient ainsi, toutes semblables, au gré d’humeurs que cet "illustre inconnu" ne pouvait
contrôler, surtout les après-midi qui devenaient le cap à passer pour atteindre la fin de journée qui voyait enfin se calmer ce flux incessant
d’angoisses diverses et variées. La nuit tombait, il allumait sa lampe de
chevet rose qui finissait de répandre une atmosphère dorée et apaisante, la
soirée commençait, dégagée des scories de la lumière des premiers jours d’un
printemps exceptionnel de chaleur.
Diamanto-thérapie
J'ai
commencé ces dernières heures une diamanto-thérapie. Une thérapie comme une
autre, celle-ci a l'avantage de m'être propre. J'imagine un énorme diamant, un
solitaire, que j'intègre dans mon corps par ma fontanelle et auquel je propose
d'apporter les bienfaits de sa lumière jusqu'au plus profond de mon mal, ce que
d'aucun nomme les ténèbres, dont la mémoire est inscrite dans les cellules de
mon corps. Il faut nettoyer tout cela… par le pouvoir de la pensée. Nous
entamons une visite guidée de l'intérieur du corps à visées réparatrices. Le
diamant cherche, trouve, irise les plaies, les cautérise, remet en route ce qui
était en panne et offre ainsi à l'énergie la possibilité de circuler de nouveau
pour réapprovisionner par irrigations successives les parties de l'être
malades. Ce ne sont ni des nutriments ni des oligo éléments ni des
neurotransmetteurs qui se remettent à circuler, mais des informations codées
dont les particularités sont adaptées à chaque cas comme les principes
curateurs d'un médicament se rendent sur les lieux à soigner pour lesquels ils
ont été fabriqués.
La
diamanto-thérapie est une thérapie supra-lumineuse qui agit selon les principes
de la physique quantique en transférant la pureté de sa lumière, plus
rapidement qu'à la vitesse de la lumière, sur les organes à soigner. Ce qui
était bouché s'éclaircit, ce qui était tordu se détord et n'a donc plus tort,
ce qui souffrait évacue la substance de sa souffrance et la brûle à la lumière
des facettes du gemme.
Mais
cette thérapie n'est pas un conseil à vouloir se passer des efforts personnels
nécessaires à produire pour parvenir à la totale guérison : bilans
sanguins, prises de vitamines, d'oligo éléments, de divers oméga, de dopamine,
etc. tout aussi nécessaires que de faire du sport, de la méditation, de la
relaxation, de l'art ou de la marche à pied, comme de rétablir des relations
affectives, amicales, familiales ou professionnelles. C'est d'ailleurs au cours
d'une relaxation que s'exécute la visite guidée du diamant dans les meilleures
conditions.
Il
s'agit de produire un acte magique, un rituel, dans la certitude de son
efficacité, car seul celui qui est sûr de vaincre sera le vainqueur. Mais pour
autant, je ne désire pas me situer dans la perspective d’un combat à la fin
duquel il y aurait un vainqueur et un vaincu. Ce n’est pas de cette posture que
l’on peut éprouver son pouvoir. Celui-ci est plutôt tourné vers la reconnaissance,
l’acceptation, la fécondation et la transformation. Un acte magique n'est pas
un fantasme. Il relève d'une mémoire ancestrale. Il établit un lien entre
l'extrême pointe de la toute conscience intégrée et le système malade qu'il
irradie de son savoir qui est un ensemble de souvenirs. Ce savoir remet
l'organe touché par la maladie en conformité avec son rôle qui a été distordu
dans et par l'histoire du sujet, que les causes soient d'ordre personnel,
intrapersonnel, supra-personnel, transgénérationnel, galactique,
intergalactique, centro-galactique, karmiques, etc. Le rituel est un lien de
cause à effet entre la structure interne de l'univers et ce plan manifesté.
Toutes
les mémoires personnelles ont une même origine mais, sans avoir parcouru les
mêmes chemins dans l'univers, elles en connaissent les moindres détails. C'est
un paradoxe que seule la physique quantique peut expliquer. La physique
quantique n'a pas encore d'explication claire et nette, elle est une sensation,
celle du déjà vu, déjà entendu, déjà su.
mercredi 24 octobre 2012
L'abus de psy
La foi dit ce que les yeux ne peuvent voir, ce que les oreilles ne
peuvent percevoir, ce que la psychologie ne peut croire.
Ce qu'elle dit est folie
pour la science, folie car incompréhensible. Dieu ne peut être
compris dans les limites du champ de la connaissance scientifique. Ce
qui est vrai pour la foi l'est aussi pour l'art. L'artiste nous fait
signe en direction d'un lieu au-delà du mur du langage. Il est
toujours possible de parler d'une œuvre d'art, de comprendre la
technique, d'étudier la matière du support, d'analyser sa place
historique, de repérer son moment dans la vie de l'artiste, etc.
Mais que dire de la grâce ? Que dire de cette invisible
expérience qu'elle extériorise ? Comment rendre compte de
cette mystérieuse rencontre qui impose le silence ? Un silence
religieux, tout art est mystique. L'oeuvre se révèle là où
s'efface toute parole pour faire entendre autre chose... quelque
chose qui paraît fou aux yeux et aux oreilles de la science ?
Parce que la peinture est une révélation, le peintre tente de
détourner le regard du spectateur par des perspectives insensées,
par des effets hallucinatoires, par des présences irréelles. L'oeil
est dirigé vers autre chose, là même où la raison ne peut nous
mener.
Extrait de : l'abus
de « psy » nuit à la santé. Serge Tribolet.
jeudi 18 octobre 2012
Lettre à un jeune poète
Je vous prie d'être patient à l'égard de tout ce qui dans votre coeur est encore irrésolu et de tenter d'aimer les questions elles-mêmes comme des pièces closes et des livres écrits dans une langue fort étrangère. Ne cherchez pas pour l'instant des réponses qui ne sauraient vous être données, car vous ne seriez pas en mesure de les vivre. Or, il s'agit précisément de tout vivre. Vivez maintenant les questions. Peut-être en viendrez-vous à vivre peu à peu, sans vous en rendre compte, l'entrée dans la réponse. (Rainer Maria Rilke)
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