Maximes pour
temps de crise
Si tu ne sais pas où tu vas
retourne d’où tu viens. (Aphorisme Arabe)
A l’heure où la faillite de
l'économie comme système de survie frappe de dérision tant d'efforts investis
dans la rage de gagner plus, d'être le meilleur, de posséder davantage,
peut-être un revirement d'attitude est-il prévisible, peut-être l'opiniâtreté
mise à se délabrer dans le travail va-t-elle redécouvrir la création des êtres,
des choses, de l'environnement comme plaisir d'exister ? (Raoul Vaneigem).
Nous sommes enfermés dans une
cage de fer : encouragés à dépenser de l'argent que nous n'avons pas, pour acheter
des choses dont nous n'avons pas besoin, pour créer des impressions qui ne
dureront pas, sur des gens qui ne nous importent pas. On a construit le
consommateur pour que le système survive, c'est ce qui est pervers (Tim
Jackson).
C'est par la sobriété que nous
pouvons couper les vivres à ceux qui profitent de nos excès. (Pierre Rabhi).
Vivre plus simplement pour que
d'autres puissent simplement vivre (Gandhi).
Mon optimisme est basé sur la
certitude que cette civilisation va s’effondrer. Mon pessimisme sur tout ce
qu’elle fait pour nous entraîner dans sa chute (Jean-François Brient).
Le siècle est fou. Fou de
lâchetés, de démissions, de mensonges, d’impostures et de laideur, et ce qu’on
appelle "crise de civilisation" n’est en vérité que le refus apeuré
de toute hauteur. (Jean Cau).
L'humanité est devenue assez
étrangère à elle-même pour réussir à vivre sa propre destruction comme une
jouissance esthétique de premier ordre (Walter Benjamin).
Ce n’est pas parce que les choses
sont difficiles que nous n’osons pas les faire, mais parce que nous n’osons pas
les faire qu’elles sont difficiles (Sénèque).
Là où croît le péril, croît aussi
ce qui sauve (Hölderlin).
Le probable est la
désintégration, l'improbable mais possible est la métamorphose (Edgar Morin).
Les nuits sont enceintes et nul
ne connaît le jour qui va naître (Proverbe turc).
Là ou se trouve une volonté, il
existe un chemin (Winston Churchill).
Le monde déteste le changement,
c'est pourtant la seule chose qui lui a permis de progresser (Charles F.
Kettering).
Les hommes n'acceptent le
changement que dans la nécessité, et ils ne voient la nécessité que dans la
crise (Jean Monnet).
Mieux vaut prendre le changement
par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge. (Winston Churchill)
Vous ne changerez jamais les
choses en vous battant contre la réalité existante. Pour changer quelque chose,
construisez un nouveau modèle qui rende l’ancien obsolète (Buckminster
Fuller)
Nous ne résoudrons pas les
problèmes avec le mode de pensée qui les ont engendrés (Einstein).
Que fait-on quand on un problème
est insoluble ? On change de problème (Jean Monnet).
Vous ne pouvez empêcher les
oiseaux de chagrin de survoler votre tête, mais vous pouvez les empêcher de faire
des nids dans vos cheveux (Proverbe chinois).
Un arbre qui tombe fait plus de
bruit qu’une forêt qui pousse (Proverbe Indien).
Dans un monde qui se détruit, la
création est la seule façon de ne pas se détruire avec lui. Seule la puissance
imaginative, privilégiée par un absolu parti pris de la vie, réussira à
proscrire à jamais le parti de la mort, dont l'arrogance fascine les résignés (Raoul
Vaneigem).
Un pessimiste voit la difficulté
dans chaque opportunité, un optimiste voit une opportunité dans chaque
difficulté (Winston Churchill).
Ce qui ne tue pas rend plus fort
(Nietzsche).
Vint un temps où le risque de
rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d’éclore
(Anaïs Nin).
Les épines que j’ai recueillies
viennent de l’arbre que j’ai planté (Lord Byron).
La difficulté n'est pas de
comprendre les idées nouvelles, mais d'échapper aux idées anciennes (John
Maynard Keynes).
J'ai échoué encore et encore et
encore... et c'est pour çà que j'ai réussi (Michael Jordan).
Qui veut faire quelque chose
trouve un moyen ; qui ne veut rien faire trouve une excuse (Proverbe arabe).
Chaque période de trouble dans
l'histoire ouvre une brèche d'espoir ; et la seule chose certaine et immuable
est que rien n'est certain ni immuable (John Fitzgerald Kennedy).
La seule chose promise d’avance à
l’échec, c’est celle que l’on ne tente pas (Paul-Emile Victor).
C’est parce que tu ne lâches rien que rien ne te lâche.
C’est
parce que tu n’abandonnes pas que personne ne t’abandonnera.
Quand tu as fini d’admirer
l’œuvre des autres alors tu peux commencer d’imaginer admirer la tienne. (R. Berthemy).
Si tu ne sais pas où tu vas,
retourne d’où tu viens. (Prov. arabe)
Il faut garder son souffle pour
faire refroidir son porridge (Anonyme
anglais (qu’il
reste caché !)).
Fin