lundi 24 septembre 2012

Maximes....


Maximes pour temps de crise



Si tu ne sais pas où tu vas retourne d’où tu viens. (Aphorisme Arabe)

A l’heure où la faillite de l'économie comme système de survie frappe de dérision tant d'efforts investis dans la rage de gagner plus, d'être le meilleur, de posséder davantage, peut-être un revirement d'attitude est-il prévisible, peut-être l'opiniâtreté mise à se délabrer dans le travail va-t-elle redécouvrir la création des êtres, des choses, de l'environnement comme plaisir d'exister ? (Raoul Vaneigem).

Nous sommes enfermés dans une cage de fer : encouragés à dépenser de l'argent que nous n'avons pas, pour acheter des choses dont nous n'avons pas besoin, pour créer des impressions qui ne dureront pas, sur des gens qui ne nous importent pas. On a construit le consommateur pour que le système survive, c'est ce qui est pervers (Tim Jackson).

C'est par la sobriété que nous pouvons couper les vivres à ceux qui profitent de nos excès. (Pierre Rabhi).

Vivre plus simplement pour que d'autres puissent simplement vivre (Gandhi).

Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s’effondrer. Mon pessimisme sur tout ce qu’elle fait pour nous entraîner dans sa chute (Jean-François Brient).



Le siècle est fou. Fou de lâchetés, de démissions, de mensonges, d’impostures et de laideur, et ce qu’on appelle "crise de civilisation" n’est en vérité que le refus apeuré de toute hauteur. (Jean Cau).

L'humanité est devenue assez étrangère à elle-même pour réussir à vivre sa propre destruction comme une jouissance esthétique de premier ordre (Walter Benjamin).

Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas les faire, mais parce que nous n’osons pas les faire qu’elles sont difficiles (Sénèque).


Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve (Hölderlin).

Le probable est la désintégration, l'improbable mais possible est la métamorphose (Edgar Morin).

Les nuits sont enceintes et nul ne connaît le jour qui va naître (Proverbe turc).

Là ou se trouve une volonté, il existe un chemin (Winston Churchill).

Le monde déteste le changement, c'est pourtant la seule chose qui lui a permis de progresser (Charles F. Kettering).

Les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité, et ils ne voient la nécessité que dans la crise (Jean Monnet).

Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge. (Winston Churchill)

Vous ne changerez jamais les choses en vous battant contre la réalité existante. Pour changer quelque chose, construisez un nouveau modèle qui rende l’ancien obsolète (Buckminster Fuller)

Nous ne résoudrons pas les problèmes avec le mode de pensée qui les ont engendrés (Einstein).

Que fait-on quand on un problème est insoluble ? On change de problème (Jean Monnet).

Vous ne pouvez empêcher les oiseaux de chagrin de survoler votre tête, mais vous pouvez les empêcher de faire des nids dans vos cheveux (Proverbe chinois).

Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse (Proverbe Indien).

Dans un monde qui se détruit, la création est la seule façon de ne pas se détruire avec lui. Seule la puissance imaginative, privilégiée par un absolu parti pris de la vie, réussira à proscrire à jamais le parti de la mort, dont l'arrogance fascine les résignés (Raoul Vaneigem).

Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit une opportunité dans chaque difficulté (Winston Churchill).

Ce qui ne tue pas rend plus fort (Nietzsche).

Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d’éclore (Anaïs Nin).

Les épines que j’ai recueillies viennent de l’arbre que j’ai planté (Lord Byron).



La difficulté n'est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d'échapper aux idées anciennes (John Maynard Keynes).

J'ai échoué encore et encore et encore... et c'est pour çà que j'ai réussi (Michael Jordan).

Qui veut faire quelque chose trouve un moyen ; qui ne veut rien faire trouve une excuse (Proverbe arabe).

Chaque période de trouble dans l'histoire ouvre une brèche d'espoir ; et la seule chose certaine et immuable est que rien n'est certain ni immuable (John Fitzgerald Kennedy).

La seule chose promise d’avance à l’échec, c’est celle que l’on ne tente pas (Paul-Emile Victor).

C’est parce que tu ne lâches rien que rien ne te lâche.
C’est parce que tu n’abandonnes pas que personne ne t’abandonnera.

Quand tu as fini d’admirer l’œuvre des autres alors tu peux commencer d’imaginer admirer la tienne. (R. Berthemy).
Si tu ne sais pas où tu vas, retourne d’où tu  viens. (Prov. arabe)
Il faut garder son souffle pour faire refroidir son porridge (Anonyme anglais (qu’il reste caché !)).


Fin

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