jeudi 27 septembre 2012

Oh Lune... (poème discret)



Oh Lune !
Eclaire un peu veux-tu mes rondeurs de miel
à la beauté parfaite des miracles du ciel !

Caresse avec tendresse et redonne de l'ivresse
à ce qui parfois s'affaisse sous le poids des X'ess !

Popotin, fefesses...
belle paire de miche...
joli p'tit cul mignon... je n'ai point à me plaindre de ces charmants surnoms.
Mais que d'horribles insultes de faux derch en trou duc il m'a fallu subir pour en arriver là.
Combien de coups de pieds de quidams mal lunés et de coups de baguettes
 
auraient pu à jamais défigurer ces chaires... que l'on aime à baiser.



Oh Lune !
Un jour se flétriront ces pommes qui semèrent discorde
et virent pour elles tant d'hommes basculer’en l'oubli.
Et dans ces crépuscules qui te portent aux nues
N'oublie pas que je suis, même nue, ta parente, éloignée certes, 
mais au moins tant choyée.



Lune, Oh lune…
Si, quand sourit le jour, tu t'évanouis en larmes au pied des lits défaits de ceux chez qui je tremble
à l'idée de la mort, je t’avoue tout de go que je profite un max de ton homme en émoi pour être toute bronzée de retour de l'été et prête à exciter les pieux les plus gorgés de l'amoureuse essence.



Lune, Oh lune...
Dans les nuits de déprime quand s'élèvent vers toi les hurlements des chiens de fusils et de guerre,
moi, je me vautre en les plumes et fait rougir d'envie les glaives flamboyants
et les glands turgescents de ceux qui me désirent. Saisissant !




Lune, oh Lune !
à l'approche de l'hiver quand s'installlent au pourtour quelques poignées d'amour,
je me prends à rêver de l'immortalité.

Qu'une fesse disparaisse, c'est un peu toi qui meurs.
Quel étrange destin qui te coupe en quartiers, te rempli chaque mois sans même te fatiguer.
Quelques nuits de repos et de nouveau fringante tu renais à toi-même pour tes milliards d'infantes
qui ont nom Cassiopée, du Berger, et j
’en passe des plus marrantes.



Lune ! Oh lune !
Ta discrétion m'émeut autant que ta vertu qui sont loin d'être miennes
quand sur les grands boul'vards j'enflamme les regards qui m'allument le pétard




Lune! Oh lune !
Pour nous deux, les mystères qui enveloppent l’univers n'ont plus aucun secret.
Toi, de là-haut tu vois ce à quoi je sursois,
Et moi, d'ici-bas, j'aperçois cette douce lumière qui nimbe ton derrière
Et te donne tout l'air… de t'envoyer en l'air.


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