lundi 24 septembre 2012

Poésie de l'aparté.


Aujourd’hui je m’essaye à des mélanges hasardeux

Mélange de vagues et de pierres tombées, de sel et d’aventures, 
d’amour et d’eau ruisselante, 
de langues de chats et de couchers de soleil.


Dans un calice d'airain
Le Ciel s’instillait,
J'ouvrais alors son sein
Pour en extraire le Vrai.
Il suffit d'un frisson
Pour sentir l'Esprit rire
Qui parcourt tout l'Etre
Et tout son devenir.

Que dit la poésie en ces temps inférieurs ?
Bariolée de couleurs imprécises et ternes,
elle gît au fond d'un trou attendant jours meilleurs.
La mièvrerie n'est pas pour elle,
ni les désirs délétères,
ni les consciences abruties
par des écrans par trop pourris.
Elle veut une terre entière aux yeux délicieux,
une Terre extra-light où brûlent les adieux
à des formes lointaines dont personne ne veut
pour cause de chrysanthème.



Il n'y a de poésie qu'intérieure,
Exemple : Contemplons de blanches fleurs !
Les orchidées violettes et les délicieux lys
Baladent les éthers de leurs soyeux calices.
C'est beau un cèdre dans le noir
Traversé de miroirs auréolés de lunes.
Une allée de noyers a noyé mon chagrin
Aux portes du désir et d'un amour sans fin.
Le canal est en feu.
Sa chute un peu bancale
Rappelle un cliquetis
De fort belle mémoire.
C'était un soir c'était minuit,
C'était au centre de la nuit
D'où revient la Lumière
Après une courte pause,
D'où jaillit un verbe rugissant,
De truculentes effervescences,
Des demi-mots à mots couverts,
Des apartés sourds à tout non-dit.

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